Friday, 24 October 2014

Kerala: boathouses, canals, rice paddies, communists, ducks, food, churches, Jews and Kathakali! (Carlos)

BOATHOUSE TOUR
We rented a "boathouse" for 3 days to cruise the backwaters of Kerala. In my opinion, the best part of our trip in India!
La parte más linda de nuestra estadía en India, los 3 días en una casa flotante en el estado de Kerala. 
Selon moi, la plus belle partie de notre voyage en Inde: les 3 jours passés à bord d'une péniche à naviguer les canaux de Kerala.

We spent a good part of the day reading or just lazing here, at the front of the boat. 

Un nombre (surprenant pour nous) d'églises et d'institutions catholiques sont  actives à Kerala, avec des écoles, hôpitaux, dispensaires, etc. Mais ce qui nous a surpris le plus, c'est l'éclectisme des croyances (des catholiques qui nous parlent de réincarnation, par ex.) et des décorations...
Lots of Christians in Kerala. Their churches incorporate an incredible mixture of Western and Indian motifs.
Las iglesias de Kerala (muchas mas de lo que pensábamos que hubiera), están decoradas con una mezcla de estilos y decoraciones indias y occidentales.

Rice paddies. Two crops per year. Very, very beautiful green. 
Los arrozales producen 2 cosechas por año. Un verde intenso!
Rizières. Deux récoltes par année. Un oasis de beauté verte dans un pays qui est souvent surpeuplé et gris.







Here the field workers (mostly women), manually move rice plants from one place to  another, to equalize the fields, and maximize yield.
Campesinas transplantan plantas de arroz para que el arrozal esté uniformemente cubierto. ¡Fotos más lindas!
Des paysannes transplantent des plants de riz, pour les replanter d'une manière plus uniforme. 

Fairly typical sight, with perpendicular canal.
Canal perpendiculaire.


¿Iglesia con un Jesús volador?... Flying Jesus? 
OF DUCKS AND MEN
We saw a few HUGE flocks of ducks, being herded at the end of the day.
Hay pastores de patos que conducen sus rebaños en canoa.
Nous avons vu des bergers de canards en canoë...



Ce n'est pas de la méditation, mais de l'exercice!... :)

Crossing another boathouse

We saw people washing dishes or themselves at the canals. Their houses are usually right there.
Les gens se baignent et font la vaisselle dans les canaux, normalement juste devant chez eux.
La gente lava platos y cabellos en el canal frente a su propia casa. 
COMMUNISTS IN KERALA
Kerala es un estado que ha sido gobernado a menudo por los comunistas. Se ven clubes politicos con banderas rojas por todas partes. Este es en una parada de bus acuático. Han puesto mucho énfasis  en educación, por ejemplo, y hoy es el estado con la tasa de alfabetización mas alta de la India. Lamentablemente, ahora se la agarraron con el alcohol, y lo están prohibiendo, ay!... 
Che Guevara. Kerala is a State where Communists have often been in power. You can see their red political "clubs" everywhere. Les communistes ont souvent gouverné le Kerala depuis l'indépendance de l'Inde. Ici, le Che Guevara enjolive un arrêt d'autobus aquatique. 



Arrêt d'autobus. Bus stop. Parada de omnibus. 

FOOD... AND DELHI BELLY. 
As usual, Indian food in Kerala was amazing. What surprises a bit, though, is that some everyday dishes are called "old Christian". At this restaurant (Oceanos), some dishes were even marked "Syriac Christian", but the taste was truly south Indian, and delicious it was!... In general, the food was amazing, specially on board the boathouse. However..., Marie and the girls were very, very sick the day we arrived at Alleppey. I had to take them to the local hospital. An eye-opener... We spent the evening at a local hospital in Kochi. First the good thing we discovered: medicine is dirt cheap in India. But otherwise, the hospital was appalling. The bathroom at the reception: filthy, no paper, no soap, no towel. Obviously, no AC, and the temperature was in the high 30’s and very humid. Doctor wanted to put them on antibiotics, take blood and stool samples, keep them overnight, all this w/o even taking their temperature... Needless to say, we refused, took a taxi back to the home stay (Indian B&B), and proceeded to spend a pretty bad nigh for my women… I just pray that Ebola never gets to India before a vaccine is developed, because if it does, it will become endemic and it will be a monumental catastrophe. 


KATHKALI
Le kathakali est une forme de théâtre dansé originaire du Kerala, avec des gestes hautement codifiés, des costumes colorés, des musiciens, de la percussion, et un chanteur qui raconte l'histoire – en sanskrit! Chaque pièce peut durer plusieurs heures, et raconte en général des épisodes de la mythologie hindoue. Nous avons vu juste un extrait de 90 minutes. Chaque émotion (amour, dédain, colère, etc.), chaque phrase (entrez, oui, non, partez, à l'aide!), chaque mouvement est codé et répété plusieurs fois... Comme ils ne peuvent pas parler, les mouvements des yeux sont super importants, en réalité incroyables
. Ils doivent suivre une formation de 6 ans avant de monter sur scène. Les acteurs/danseurs passent une heure à se maquiller et se costumer avant chaque représentation.

Nous ne pouvons affirmer que nous ayons adoré, mais ce fut une expérience unique! Les conventions théâtrales étaient si différentes, comme d'ailleurs la langue, l'histoire, les costumes extravagants, etc. Tout contribuait pour créer un sentiment de dépaysement extraordinaire. Un point qui nous a semblé connu : le style de chant nos rappelait fortement le flamenco !


Les personnages ici incluent une femme (rôles toujours jouées par des hommes), un dieu (Krishna) et deux guerriers nobles. On nous a appris que les personnages « bons » étaient verts, et les méchants rouges, et les moitié-moitié un mélange de rouge et de vert, naturellement.
Ritualized danced theatre, codified at court a couple of centuries ago. 
Teatro bailado tradicional de Kerala, codificado hace algunos años en la corte.  
Make-up session before the play



Panchali, the female victim who asks Krishna for protection - and revenge 

Leaders of the two clans. Bhima is tearing the guts of his defeated rival (the evil Dussasna, who had tried to ravish and humiliate the beautiful Panchali). He then proceeds to wash Panchali's hair with them. Horrified by his own ferocity, he then asks to understand, and for forgiveness from Krishna

Lord Krishna

Thursday, 16 October 2014

India: New type of broom. Inde: nouveau type de balais. (Marie - français)

Depuis notre arrivée en Inde, j'ai été éberluée de voir les balais que les gens utilisent; il s'agit de balais très courts, sans manche, qui obligent leurs utilisateurs à travailler courbés et qui sont beaucoup moins efficaces car les mouvements qu'un individu courbé peut exécuter sont beaucoup moins amples que ceux que l'on peut exécuter debout avec un balai comme ceux que l'on connait chez nous.
Église de Saint Cajetan, Vieille Goa. Example typique. 
Je me suis demandée sans cesse pourquoi les gens n'utilisent pas de balais à longs manches, pourquoi les balais à longs manches ne semblent pas exister en Inde. Et bien, un article dans un journal local de Goa (The Navhind Times du mardi 7 octobre) a répondu, d'une certaine façon à ma question.
L'article en question (voir ci-dessous) explique que pendant la journée de nettoyage national le premier ministre Modi, de même que plusieurs ministres et haut-fonctionnaires, ont été vus en train de balayer les rues de Delhi avec un type de balai très particulier: un balai à long manche!!! L'article continue en disant que de tels balais sont inconnus dans la province de Goa mais qu'une municipalité de cette province a maintenant équipé 25 de ses employés avec de tels balais. Il est également mentionné que le gouvernement provincial devrait encourager les fabricants de balais traditionnels à fabriquer ce nouveau genre de balais, et qu'il est important de prêter attention a de tels menus détails afin de fournir de l'équipement adéquat aux travailleurs.
Incroyable, une bonne partie de la planète utilise des balais à longs manches depuis des siècles et il s'agit ici en Inde d'une invention récente et révolutionnaire!!!



P.S. Nous venons d’arriver à Colombo au Sri Lanka (vol de 50 minutes à partir de l’Inde) et je constate que les gens ici utilisent exactement les mêmes balais que chez nous!!!
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Since our arrival in India, I was flabbergasted to see the brooms that people use; they are very short and without handle, which requires users to work bent and are therefore much less effective, since the movements that an individual can perform bent are much less efficient than those that can be performed standing with a broom like we know back home. 
I asked myself constantly why people do not use long-handled brooms, why they don't seem to exist in India. Well, an article in a local newspaper of Goa (The Navhind Times of Tuesday, October 7) responded in some way to my question. The article (see below) explains that during the national day of cleaning, Prime Minister Modi, as well as several ministers and high officials were seen sweeping the streets of Delhi with a very special type of broom : a long-handled broom !!! The article goes on to say that such brooms are unknown in the State of Goa, but a municipality has now equipped 25 of its employees with such brooms. It is also mentioned that the provincial government should encourage manufacturers of traditional brooms to make this new kind of broom, and it is important to pay attention to such small details in order to provide the proper equipment to workers. Incredible, much of the world uses long-handled brooms for centuries and it is here in India a recent and revolutionary invention !!!
PS We have just arrived in Colombo, Sri Lanka (50 minute flight from India) and I see that people here use exactly the same brooms as us !!!
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Desde nuestra llegada a la India, me quedé atónita al ver los escobas que usa la gente; son escobas muy cortas, sin mango, que requieren que los usuarios trabajen doblados y son mucho menos eficaces debido a que los movimientos que un individuo puede realizar doblado son mucho menos amplios que los que se pueden realizar de pie con una escoba como las que conocemos en nuestros países.
Me pregunté a mí misma constantemente por qué la gente no usa c de mango largo, ¿por qué escobas de mango largo no parecen existir en la India? Bueno, un artículo en un periódico local de Goa (E Navhind Times del martes 7 de octubre) respondió de alguna manera a mi pregunta.
El artículo en cuestión (véase más adelante), explica que durante el día nacional de la limpieza, el Primer Ministro Modi, así como varios ministros y altos funcionarios fueron vistos barrer las calles de Delhi con un tipo de escoba muy especial: una escoba de mango largo!!! El artículo continúa diciendo que este tipo de escobas son desconocidos en la provincia de Goa, pero un municipio de la provincia ahora ha equipado 25 de sus empleados con este tipo de escobas. También se menciona que el gobierno provincial debería alentar a los fabricantes de escobas tradicionales para hacer de este nuevo tipo de escobas, y es importante prestar atención a esos pequeños detalles con el fin de proporcionar el equipo adecuado para los trabajadores.
Increíble, gran parte del mundo utiliza escobas de mango largo por siglos y es aquí en la India una invención reciente y revolucionaria !!!
PS: Acabamos de llegar a Colombo, Sri Lanka (vuelo de 50 minutos desde la India) y veo que la gente de aquí usan exactamente el mismo pincel como la nuestra !!!

Goa, India: Majorda Beach, Goa Velha, Spice Plantation, etc. (Carlos)

Full disclosure: 

Carlos voulait aller à Goa en partie à cause de son faible pour tout ce qui est culture lusophone... Nous y sommes restés 16 jours, pour rattraper les travaux d'école, et un petit peu pour la plage aussi. Il ne reste pas grande chose de la culture portugaise, en dehors de la religion d'une partie de la population, et les noms de famille. J'ai rencontré une seule personne qui parlât la langue (famille  éduquée), mais lui aussi a préféré changer à l'anglais.

Carlos quiso ir a Goa porque siente una debilidad por la cultura lusófona... Otra prioridad: escuela para las niñas, y en 3er lugar, playa. Lamentablemente, la cultura luso brilla por su ausencia, fuera de la religión y de los apellidos. Encontré a una sola persona que pudiera comunicar en portugués, y hasta él prefería hablar inglés (¡pero no hindi!)

Carlos wanted to visit Goa, due to his weakness for all things Portuguese... We also needed a base for the girls to catch up with their schooling, and go to the beach a little bit. We discovered, however, that the luso culture is mostly gone, aside from the catholic religion of part of the population (very much alive - all Goan houses have a sort of altar with saints, Jesus, Mary, etc), family and some city names, and a few churches. I only met one person who spoke some Portuguese, and claimed that his parents did too, but then he still preferred English. 

Another (small) reason to go: we really liked the Bourne movies, the 2nd of which takes place partly in Goa. For those who saw the movie, I drove over the bridge several times!...
Pas contente à cause d'un torticolis. Mauvais départ pour Goa!

View from our apartment on Majorda Beach; typical Goan landscape
 Trip to Old Goa (Goa Velha)


Señor, ten piedad de nosotros… El auto del chofer (señor Godinho, católico). Notre voiture. Our car - with special protection. 
Basilica do Bom Jesus. St-François-Xavier est enterré dans cette église. Ici nous avons vu une femme (hindoue) remplir un thermos avec l’eau du bénitier, nous supposons pour la boire. Il faisait très chaud… 


Ci-git St. François-Xavier. Tumba de San Francisco Javier

Medieval lawn care. Cortando el pasto con hoces pequeñitas… 

Sé Catedral. The old Cathedral. La vieille cathédrale. 

Entrance to a portuguese palace, today in ruins. Vieux palais portugais.  
Church of St. Cajetan, in restoration, modelled after St. Peter in Rome. Glorious woodwork. Iglesia de San Cayetano.


Somebody actually lives in the palace next to the church. Probably more than one person. And obviously parks here. I know because a guy, in typical Indian manner, honked at me right in front of the church, for the effrontery of not moving aside fast enough for him. 
Quelqu'un m'a klaxonné sur le parvis de l'église, pour avoir eu l'effronterie de ne pas me tasser assez rapidement à son goût. Probablement un bon catholique! 

Entrada monumental de Goa antigua (arco de los virreyes). Se vé al bisnieto de Vasco da Gama. 

Celebrando el retorno de la independencia portuguesa (de los españoles, en 1640). Indépendence portugaise de l'Espagne en 1640. 

Visite à une plantation d’épices. Spice plantation. 

Allspice. Tout-épice.

Anis

Repas splendide après la visite guidée. Naturellement, assez épicé. Autour de nous, la plupart des touristes (indiens), mangeaient avec la main. Comida excepcional después de la visita - picante!

Coucher de soleil, vu de notre appart
School day. Journée d’école. Dia de escuela...



BEACH. Most people go to Goa for the beach. OK, we did go there, but not every day. It’s not your typical Western beach or ambiance, at least not in low season, when we were there. The water is wonderful, green and warm. Very long stretches of tropical beach, with lush vegetation, coconut and palm trees. But…, the vast majority of people at the beach do not actually go into the water, and if they do, it is mostly fully clothed. Otherwise, you see groups of young males, just standing there, watching (unkind people might say ogling) the rare women on the beach. Needless to say, most Western women choose to go into the water with a T-shirt. We only saw lots of people during a long weekend (Gandhi’s anniversary) that coincided with a Hindu festival and the end of the Hajj. Suddenly we had hundreds of people, mostly families, at the beach. It’s a pretty sight to see all those colourful saris going into the sea. But clearly it is not a normal part of Indian life. Local Goans never “go to the beach”, as our driver informed us. We had some young Indian tourists in our building for a few days (the only other people we saw in the building during our 16 days there), but they were upper middle-class kids from northern India. And they went into the swimming pool fully clothed. And then right into the elevator, with the results to be expected. 

Chemin

No comment.

Ah, las vacas indias... El dios que las encarna decide ir a la playa. Por qué no?



Éliane pense qu’elle veut peut-être étudier l’entomologie ou tout au moins les petits animaux. Éliane quiere ser bichóloga.


Restaurant Pentagon, probably the culinary highlight of our stay in Goa, directly across the street from our building. Most meals cost for the four of us about 1000 to 1200 rupees (expensive for Indian standards), but delicious! Chicken and aubergine dishes to die for... 

Un drink que nous avons découvert en Inde: jus de lime frais. El mejor drink aperitivo que descubrimos (fuera del lassi): jugo de lima fresco